Il y a quelques jours, j’ai tourné et mis sur YouTube une vidéo sur le Père Noël

Et je voulais profiter de mon mail du jour pour revenir sur un truc avec vous. 

La magie. 

Pas forcément en lien avec Noël, d’ailleurs. 

(Donc si vous ne fêtez pas Noël, ce mail est pour vous aussi). 

Certains m’ont critiquée de vouloir « priver » ma fille de cette magie de Noël. 

A une époque, en plus, aussi compliquée. 

Le truc c’est que, pour moi, la magie de Noël n’a rien à voir avec le père Noël. 

Et d’ailleurs, ce que je trouve assez triste, c’est de limiter la magie que nous faisons vivre à nos enfants… à Noël. 

Au demeurant, pleins de gens ne fêtent pas Noël sur cette terre. 

Globalement, il y a même plus de gens qui ne fêtent pas Noël que de gens qui le font. 

Et leurs enfants ne sont pas détraqués pour autant. 
(Si, si, c’est ce qu’une dame m’a dit: que j’allais en faire des détraqués)

Bref. 

La magie. 

Je « comprends » ce qu’ils me renvoient de façon aussi virulente parfois. 

Pourquoi? 

Parce qu’une fois adulte, on ne se souvient pas forcément de ce qu’on a lu, de ce qu’on a fait, de ce qu’on nous a dit. 

On se souvient de comment on s’est senti à ce moment là, précisément. 

L’émotion qui était présente. 

Et qui s’est engrammée dans notre cerveau. 

Ce n’est pas ce cours de maths qui vous a traumatisée. 
C’est la manière dont le prof vous a fait sentir que vous n’étiez qu’une merde en rendant les copies d’un devoir.   

Ce n’est pas le cours de sport que vous n’aimiez pas. 
C’est le rejet, l’humiliation et le mépris que vous avez ressentis quand vous étiez choisie en dernier. 

Ce n’est pas ce bouquin que vous avez lu à 12 ans qui est important. 
C’est la passion que vous avez ressentie à chaque ligne, vous empêchant d’arrêter la lecture même pour passer à table, vous cachant le soir avec une lampe torche pour savoir le fin mot de l’histoire. 

Ce n’est pas du jardin de vos grands-parents dont vous êtes nostalgique. 
C’est de la douceur des moments passés avec eux, le goût des fraises fraichement cueillies et des carambars ramenés de la boulangerie du village. 

Ce n’est pas votre premier amour qui compte. 
C’est ce qu’il vous a fait ressentir. 

Ce n’est pas cette robe, là, qui est importante. 
C’est comment vous vous sentez belle et bien dans votre peau grâce à elle. 

Ce n’est pas Noël, qui est sacro-saint. 
C’est l’émerveillement, la joie, l’amour, le partage, l’union, l’excitation…. que vous avez retenus lorsque vous étiez enfant. 

C’est tellement fort, tellement puissant, ça rend accro.

On a envie de transmettre ça.

Et c’est normal. 

C’est même exactement ça qu’on a envie de transmettre.

Moi autant que vous.

Justement parce qu’assez tôt dans ma vie, j’ai été exposée aux difficultés et aux duretés de ce monde. 

A la faillite de mon père, dont aucun détail ne m’a été épargnée, notamment. 

A l’angoisse que j’ai vécue pendant des années à la caisse d’un supermarché, au moment de payer, par exemple. 

Je n’ai pas eu une enfance malheureuse. 

Mais j’ai souffert d’être exposée à la dureté du monde. 

Du coup, je me réfugiais dans ce qui faisait magie pour moi… pour que mon hypersensibilité et moi puissions survivre. 

Une fois devenue maman, c’était évident pour moi: 

Sans les couper de la réalité, je voulais que mes enfants grandissent en ayant de la magie au quotidien. 

Pas seulement à Noël. 

Pour moi, offrir de la magie à Noël, c’est tellement insuffisant. 

Et dans les exemples que je vous ai cités plus haut…

C’est la magie du moment qui a gravé l’émotion de l’instant T. 

Positive ou négative. 

Alors autant graver des émotions plutôt positives, non? 

Autant faire en sorte que les enfants engrangent un max de souvenirs qui vont les porter pour toute leur vie. 

Qui vont leur donner l’énergie d’affronter tous les challenges qu’ils vont croiser. 

Dans ce cadre, je m’intéresse beaucoup à ce que j’appelle l’alchimie éducative. 

L’alchimie, c’est de la magie. 

C’est le fait de transformer le plomb en or. 

Et pour être des alchimistes, il y a un chemin essentiel à prendre: 

Réfléchir à comment transformer nos mots, nos actes, nos propositions… en or. 

Si vous me suivez depuis un certain temps, vous verrez que c’est systématiquement ce que je fais. 

Quand vous avez un problème avec les comportements de vos enfants. 

Quand les émotions débordent. 

Quand les enfants se disputent. 

Quand ils ont des soucis pour apprendre ou se motiver. 

Ou pour éviter les soucis, encore mieux. 

Psychologie positive, communication non violente…

Reggio, Waldorf, Montessori….

Tout ça fait partie de ma besace magique. 

Oui, oui, Montessori aussi. 

Pour moi, c’est même la reine des alchimistes, Maria Montessori. 

Pas dans l’application rigide qu’on voit depuis 50 ans. 

Mais dans cette capacité folle qu’elle a eue de comprendre l’enfant, ses besoins, son fonctionnement. 

Et dans le grand art qu’elle a déployé pour créer du matériel didactique qui permettait de rendre les apprentissages évidents. 

Faciles. 

Incroyablement logiques. 

Ludiques. 

Et profonds. 

C’est pour ça que malgré les années qui passent et la mode Montessori qui m’agace… 

Je reste toujours fidèle à cette approche. 

Même si je l’enrichis avec d’autres ingrédients pour parfaire ma formule magique de l’alchimie éducative. 

Cette formule, je la partage régulièrement dans mes emails. 

Pour ne rien louper, rejoignez-moi sur ma liste d’emails privés, 100% gratuits. 

C’est par ici

Positivement,

Victoria